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AUTOGRAPHES].

COLLECTION D'AUTOGRAPHES DE MUSICIENS : Jules MASSENET, Giacomo PUCCINI, Charles GOUNOD, Gaston SALVAYRE, Louis DEFFÈS, Paul VIDAL, César FRANCK, Félicien DAVID, etc.

Classeur de cuir fauve souple.

COLLECTION D'AUTOGRAPHES ET DOCUMENTS DE MUSICIENS ET COMPOSITEURS, ainsi que d'un peintre et d'un sculpteur, tous du XIXe siècle: Trois lettres manuscrites signées de Jules MASSENET (1842-1912) - Un petit carnet de partitions autographes (auteur non identifié) - Un portrait photographique de Gaston SALVAYRE (1847-1916) - Lettre manuscrite signée de Gaston Salvayre adressée à Paul Idrac - Une carte imprimée du Comte A.[braham]-Behor de CAMONDO (1829-1889) «avec ses remerciements» manuscrits, adressée à Gaston Salvayre - Trois lettres manuscrites signées de Paul VIDAL (1863-1931) - Carte-lettre autographe signée de Paul Vidal adressée à P. Castex - Lettre manuscrite signée de Victor MASSÉ (1822-1884) - Lettre manuscrite signée d'Ambroise THOMAS (1811-1896) - Dédicace autographe d'Ambroise Thomas sur un feuillet imprimé «Hamlet» (rousseurs) - Lettre manuscrite signée de César FRANCK (1822-1890) - Quatre lettres manuscrites signées de Gaston SERPETTE (1846-1904), dont une encadrée sous verre - Lettre manuscrite signée de Giacomo PUCCINI (1858-1924) adressée à Luigi Ricordi datée du 28 septembre 1908 - Lettre manuscrite signée de Félicien DAVID (1810-1876) - Lettre manuscrite signée de Ferdinando PAËR (1771-1839), datée «18 novembre 1835» - Lettre manuscrite signée de Charles GOUNOD (1818-1893), datée «19 février 1880», avec enveloppe - Lettre manuscrite signée de Charles-François DAUBIGNY (1817-1878), peintre et graveur français de l'école de Barbizon. Encadrée sous verre avec la mention au verso «Collection Pierre Castex» - Lettre manuscrite signée de Louis DEFFÈS (1819-1900), datée du 8 août 1894 - Carte autographe signée du sculpteur Antonin MERCIÉ (1845-1916) invitant un ami à venir manger un cassoulet. INTÉRESSANTE RÉUNION D'AUTOGRAPHES : Gaston Salvayre, Paul Vidal, Louis Deffès et Antonin Mercié sont d'origine toulousaine. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BARBEY D'AUREVILLY (Jules).

MEMORANDUM.

1856 In-16 (122 X 151 mm) broché ; (1) f. blanc, faux-titre, 107 pages, (1) f. blanc. Chemise papier bleu nacré imprimée sur le premier plat à l'identique de la couverture originale, étui noir bordé d'un liseré blanc (Julie NADOT). Cachet encre bleue non identifié sur la page de titre. Petit manque à l'angle inférieur droit du premier plat. Trace de mouillure claire en tête du premier plat et du premier feuillet blanc. Dos fendillé avec légers manques.

ÉDITION ORIGINALE DE LA PLUS GRANDE RARETÉ. La justification de tirage annonce : «Ce volume imprimé à petit nombre ne se vend pas ». L'édition, hors-commerce, de ces souvenirs d'un voyage en Normandie n'aurait été tirée qu'à TRENTE-SIX EXEMPLAIRES, sur Whatman et Hollande, avec des couleurs de couverture différentes. Le nom de l'auteur n'apparaît pas sur la couverture ni sur le titre, mais l'ouvrage est signé in fine : "Jules Barbey d'Aurevilly". Sur la couverture et le titre figure le chiffre de Trébutien. C'est lui qui a permis la publication de "Memorandum". Exemplaire imprimé sur Hollande, avec couverture bleue, qui contient page 83 une CORRECTION AUTOGRAPHE SIGNÉE à l'encre verte. L'auteur, après avoir barré la phrase "N'a que trente-deux ans." précise dans la marge "erreur - en a le double. J. B. d'A". (Carteret, I, 108 - Vicaire, I, 297 - Clouzot, 38). SÉDUISANTE « RELIQUE », présentée dans un étui-chemise réalisé par Julie NADOT avec une grande finesse d'exécution. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BEHAINE (René).

ENSEMBLE DE CORRESPONDANCES ET DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES.

Un précurseur de Marcel Proust : René Béhaine. - Treize lettres autographes signées, dont quatre lettres adressées à l'éditeur de La Moisson des Morts, datant de 1957 et 11 lettres dont 3 cartes recto-verso et une carte postale s'échelonnant de 1960 à 1965, adressées à un libraire. La première partie de la correspondance commence ainsi : " Monsieur, Madame Léon Daudet m'apprend que vous fondez une maison d'édition. Dans quelles conditions accepteriez-vous en principe d'éditer un de mes livres. N'étant ni démocrate, ni juif, j'ai dû rompre avec Robert Laffont. [...]. Un groupe d'écrivains s'est constitué pour me soutenir (Thérive, Auguste Bailly, Robert Poulet, Paul Morand, Maurois, Maximilien Vox, Yves Gandon et, chose assez curieuse, c'est Edgar Faure, que je ne connais pas, qui en est le président d'honneur). [...] Etes-vous en mesure d'assurer une diffusion indispensable ? Tout est là. [...]". La seconde partie de la correspondance s'adresse à un libraire qui souhaite réaliser une exposition sur René Béhaine : ce dernier en est évidemment touché et répète à son interlocuteur les raisons de son insuccès : son jugement sur les juifs et la démocratie, le peu ou la mauvaise publicité faite à son oeuvre par ses éditeurs, etc. Il écrit à ce sujet en mai 1960 : " Savez-vous [...] ce que mes deux derniers livres m'ont rapporté ? Un chapeau, un panama que m'envoya avec deux colis de café de son hacienda un lecteur de la République de l'Equateur ! ? De mon éditeur : rien. ". - Manuscrit d'une page et demi, signé, comportant l'indication " Philo ", à la fin duquel Béhaine a écrit : " à recopier jusque là " puis " en l'écrivant, j'ai failli laisser brûler mon déjeuner - étant à la fois sportif, philosophe, bonne à tout faire et écrivain. ". - Manuscrit de deux pages sur deux feuillets (210 X 270), intitulé " 88 bis ". Ces manuscrits auraient été publiés dans les Ecrits de Paris de novembre 1959 d'après la note d'une lettre écrite en mars 1960. - Six photographies noir et blanc réalisées par " Paul-Louis. Studio-Starlet à Nice " : René Béhaine nageant, bêchant, taillant une haie, se promenant avec son chien, conversant avec une élégante et un portrait. - Une lettre autographe signée de Charles MAURRAS à en-tête de " L'Action Française " et datée " 24 mai 1911 " adressée à " Mon Cher Ami ". - Article d'Albert Feuillerat intitulé " Un précurseur de Marcel Proust : René Béhaine ", publié dans la Chronique des lettres du Bulletin des Etudes françaises, Montréal, mars 1948. Sept pages (210 X 268) imprimées. - Article imprimé de Maurice Chapelan paru dans le journal L'Indépendant à l'occasion du décès de René Béhaine.

Si l'oeuvre de René BEHAINE n'a pas atteint la postérité que son auteur pouvait désiré, il n'en demeure pas moins qu'elle compte des lecteurs attentifs, voire enthousiastes, comme le démontre cet extrait de l'article de Maurice Chapelan : "Beaucoup de gens se demanderont, surtout dans les générations nouvelles : qui est René Béhaine ? Il faut répondre : le romancier le plus méconnu de notre siècle et, aux yeux de quelques-uns, le plus grand. En cinquante ans, il a publié les seize volumes (certains énormes) d'une série intitulée "Histoire d'une société". Aucun d'eux n'a réussi à obtenir une audience notable." Albert Feuillerat de son côté considère l'oeuvre de Béhaine comme " l'un des monuments les plus considérables de la littérature française du XXème siècle". René Béhaine a été proposé en 1961 pour le Prix Nobel de littérature. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BOILEAU (Nicolas, dit BOILEAU-DESPREAUX). (Paris, 1636 - 1711).

RECU en partie AUTOGRAPHE, comportant la signature autographe de Boileau, daté " le douzième jour de juin mil sept cens ".

1699 Une page format oblong (140 X 175 mm) sur parchemin. Document en partie imprimé "Quittance Hôtel de Ville - Gen.[alité] de Paris - Rentes de deux Sols".

RARE RECU AUTOGRAPHE signé "N. Boileau", dont seule la partie en gras et italique est manuscrite : «En présence des notaires à Paris soussignez Messire Nicolas Boileau Escuyer Sieur Despreaux a confessé avoir receu de [Mr Baudry rue St Merry] la somme de Cent douze livres dix sols pour les trois derniers mois de 1699 et six premiers mois de l'année mil sept cent à cause de cent cinquante livres de rente constituez sur les aides et gabelles, le vingt-huitième may dernier dont, etc. Quittant, etc. Fait et passé à Paris és Estudes, etc. le douzième jour de juin mil sept cens et a signé. N. Boileau. » La signature autographe de Boileau est RARE. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BOIS (Jules).

LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE.

1914 Une page sur un feuillet double (124 X 167 mm), «Ce mardi matin [septembre 1914 - mars 1917]/ 32 avenue du Trocadéro ».

LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE DE JULES BOIS, rédigée probablement durant la première guerre mondiale. «Cher Monsieur ami, je vais tout à l'heure à Clermont (Oise) et de Clermont vers le front pour puiser là une inspiration directe de l'héroïsme de nos soldats et mieux édifier les Américains chez qui je retourne en mission. Je serai rentré vendredi. Samedi me serait-il possible de vous voir à l'heure qui vous conviendrait ? Merci encore et tout à vous. Jules Bois. Ce mardi matin. 32 Avenue du Trocadéro ». Jules BOIS (1868-1943) est un écrivain, poète et journaliste français, auteur d'ouvrages sur l'ésotérisme. Ami de Georges Rodenbach et de J.-K. Huysmans, il participa avec ce dernier à l'affaire Boullan, ce qui lui valut deux duels avec Papus et Stanislas de Guaita. Autographe en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BOURGES (Elimir).

LETTRE AUTOGRAPHE signée adressée au compositeur Gustave Samazeuilh.

Une page (131 X 206 mm).

L'auteur de "La Nef" remercie son correspondant «pour la place [de concert] qu'il lui a envoyée, mais il n'a malheureusement pas pu en profiter car il est de faction le dimanche, qui est le jour où [ses] amis viennent [le] voir ». Mais sa femme est allée au Châtelet à sa place et lui a dit «la belle et grande impression que [sa] musique lui avait faite. » Le compositeur Gustave SAMAZEUILH (Bordeaux, 1877 - Paris, 1967) a laissé une oeuvre marquée par une fine élégance d'écriture. Il fut aussi un critique réputé. BEL ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BOYLESVE (René).

SAINTE-MARIE DES FLEURS.

1908 Paris, Calmann-Lévy, sans date [1908]. In-12 (130 X 189 mm) demi-chagrin bleu nuit, dos cinq nerfs filetés or, caissons et fleurons dorés, premier plat de la couverture conservé (Reliure de l'époque) ; IV-303 pages. Un feuillet autographe contrecollé sur le second feuillet blanc avec l'enveloppe timbrée contrecollée en regard.

NOUVELLE ÉDITION précédée d'une préface inédite de l'auteur. L'édition originale de cet ouvrage a paru en 1897 ; il est dédié à Maurice Barrès. Exemplaire enrichi d'un ENVOI AUTOGRAPHE signé de l'auteur sur le faux-titre : « à M. Albert de Bersaucourt / bien sympathique hommage / René Boylesve » et d'un MOT AUTOGRAPHE signé d'une page adressé au même : « 25 janvier [19]08 / Monsieur, Je me ferai un plaisir de vous envoyer le volume que vous voulez bien me demander, non seulement parce que vous avez eu de l'indulgence pour un de ses aînés, mais parce que vous avez écrit une remarquable étude sur Albert Samain où vous manifestez que certains goûts, essentiels, nous sont communs, ne fut-ce que celui de cet admirable poète et de sa vie... / Cordialement vôtre, René Boylesve ». Albert de BERSAUCOURT (1883-1937), poète et critique littéraire français, a en effet écrit sur Albert Samain, mais également Victor Hugo, Scarron, Francis Jammes, Beaumarchais, Maeterlinck, etc. (Talvart et Place, II, page 201, 3C). BEL EXEMPLAIRE, bien relié à l'époque. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BRETON (André).

CARTE POSTALE AUTOGRAPHE SIGNÉE «André Breton » adressée à «Francis Bouvet / chez Seigle / Penne-du-Tarn / Tarn » .

1948 Carte postale (140 X 90 mm) imprimée «La Chaise-Dieu. Médaillon sculpté des stalles de l'Abbaye (XVe s.), représentant un Moine et son bréviaire ». Le cachet de la poste est en partie effacé, mais on peut dater la rédaction et l'envoi de la carte à l'année 1948 (chiffre "8" apparent et le timbre "Cérès de Mazelin 2F50 brun" qui été utilisé de 1946 à 1948).

CARTE POSTALE AUTOGRAPHE SIGNÉE adressée par André BRETON à Francis Bouvet, directeur de collection chez Flammarion. Francis Bouvet réside alors chez SEIGLE, patronyme du couple Henri JULIEN (1907-1995) et Nô PIN (1912-1998) qui peignaient "à quatre mains". André Breton, qui était leur ami, préfacera le catalogue de leur première exposition en 1951. «Mon cher Ami, bravo pour les projets monumentaux à l'intention des Surindip [sic, pour "Serendip" ?]. Je rentre à Paris samedi prochain et vais m'employer là-bas à stimuler les courages. L'Auvergne ne nous a pas été d'un très bon accueil. Autant ne pas insister. Mes meilleures pensées à nos amis Seigle et à vous très amicalement. André Breton ». BEAU DOCUMENT, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

BUTOR (Michel).

NOTES AUTOUR DE MONDRIAN. Tapuscrit de 14 pages.

1976 Ensemble de 14 pages numérotées rédigées sur le recto de 14 feuillets (21 X 30 cm), retenues par un trombone (décharge de rouille sur le premier et dernier feuillet).

TAPUSCRIT COMPLET de ce texte de Michel BUTOR qui a paru en 1976 en préface de l'ouvrage publié par Flammarion consacré au peintre MONDRIAN : "Tout l'oeuvre peint de Piet Mondrian", dans la collection "Les Classiques de l'art". Corrections et biffures tapuscrites, quatre lignes biffées au feutre violet. En tête du texte mention «pour Francis Bouvet » qui fut directeur de collection chez Flammarion. Document en BEL ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

CATHERINE DE MEDICIS. Reine de France (Florence, 1519 - Blois, 1589).

LETTRE signée "Catrine", adressée à François de Beaumont, baron des Adrets, localisée et datée "à Collonge les Royaulx, le XXVme jour de Decembre 1569".

Une page (185 X 225) ; pliure horizontale renforcée au verso par une bande de papier, deux taches claires au centre n'altérant pas le texte, deux mentions manuscrites anciennes. Au verso mentions manuscrites : " A Monsieur de Beaumont chevalier de l'ordre du Roy monsieur mon fils " et " Lettre de la Reine receuë le vendredi penultiesme jour de decembre 1569 par Artignon concernant les garnisons du Chasteau du Loir " .

Une lettre de Catherine de Médicis au sanguinaire baron des Adrets. Dans cette missive la reine informe François de Beaumont que son fils, le duc d'Anjou, futur Henri III, a écrit au marquis de Boissy de " desloger de [sa] ville et baronnye de Chasteau du Loir [et] l'exempter de toutes garnisons de gens de guerre ". Elle ajoute qu' " a ceste cause je vous prye de tenir la main a ce que les pauvres habitans et subjectz de madite baronnye puissent estre conservez en ladite sauvegarde et soulagez le plus qu'il sera possible ". Catherine de Médicis souhaite, à travers cette "dispense", épargner ses sujets des crimes et atrocités commis par ces hommes de guerre. En effet la guerre civile règne en France et le conflit entre catholiques et huguenots est prétexte à de sanglants massacres ; dans l'intervalle qui s'écoule entre août 1568 et août 1570 les horreurs de la guerre atteignent leur comble. François de Beaumont, baron des Adrets, est notamment affreusement célèbre pour la mort et la torture qu'il répand dans le Dauphiné partout où il passe, signalant ses triomphes par le carnage et la dévastation, détruisant les églises et frappant les populations d'une terreur dont le souvenir ne s'est pas encore éteint. La tradition rapporte qu'à Montbrison et dans d'autres villes, il obligeait les prisonniers à sauter du haut d'une tour sur la pointe des piques de ses soldats et qu'il marquait son passage aux arbres des chemins en y suspendant les cadavres de ses victimes. Ce document montre la volonté de la reine à faire triompher son désir d'union et de pacification du pays. Ses efforts furent d'ailleurs momentanément récompensés après la signature le 8 août 1570 du traité de paix conclut à Saint-Germain. Mais le souvenir de Catherine de Médicis restera toujours associé à celui d'une reine froide et sanguinaire, instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

CAYLA (Zoé, comtesse du). Dame française et favorite de Louis XVIII (Boullay-Thierry, 1785 - Saint-Ouen, 1852).

LETTRE AUTOGRAPHE signée "Z. Ctesse Du Cayla", adressée à "Monsieur Robicher, à Estrée par Aire-sur-la-Lys, Dépt. du Pas-de-Calais", localisée et datée "St Ouen, 21 juin [1828]".

Deux pages sur un feuillet double (115 X 183 mm), avec adresse et cachet ; un petit trou marginal sans manque de texte causé par le décachetage.

LA FAVORITE de Louis XVIII et la maîtresse de Talleyrand. Lettre adressée par la comtesse à un fileur de laine. Il a semble-t'il rencontré des difficultés avec la laine qu'elle lui a fait parvenir et doit lui renvoyer celle qu'il n'a pas utilisée. La texture de la laine est en cause, mais Mme Du Cayla n'a pu lui "en envoyer de plus fine, parce qu'elle avait déjà reçu une autre destination, ensuite d'autres fileurs ayant été plus heureux, il ne me reste que de la reconnaissance et des regrets de la peine que vous avez bien voulu prendre". Et elle ajoute : « Je crois tout à fait au même résultat que vous pour les croisements de béliers anglais avec mérinos ». Fille de l'avocat Talon, mariée au comte du Cayla et admise à la cour sous la restauration, elle pénétra dans l'intimité du roi et prit sur lui un ascendant absolu, autant par sa beauté que par les grâces d'un esprit que Madame Campan avait cultivé. Elle fut comblée de richesses et reçut notamment le château de Saint-Ouen. Après un long procès, elle vécut séparée de son mari dans cette belle résidence, un peu oubliée de la cour de Charles X et s'occupant presque exclusivement d'essais et d'exploitations agricoles. Elle obtint par des croisements une nouvelle race de moutons à toison longue, à laquelle on a donné son nom. Certains ont prétendu que la belle Mme du Cayla n'était que la maîtresse platonique de Louis XVIII et que les dernières privautés du petit-fils de Louis XV consistaient à aspirer une prise de tabac placée sur la gorge nue de la séduisante comtesse. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

CHAGALL (Marc).

LETTRE TAPUSCRITE SIGNÉE.

1977 Une page sur un feuillet (210 X 295 mm), «"La Colline", St Paul de Vence, 27 juillet 1977 ».

LETTRE ADRESSÉE À JOSEPH DELTEIL dans laquelle le peintre exprime toute son affection pour l'écrivain audois : «Mon cher ami, vous ne sauriez imaginer ce que m'a apporté votre lettre du 17 juillet. Comme si, à nouveau, vous étiez totalement présent. Si Dieu voulait nous donner la possibilité de nous rencontrer encore une fois, quel bonheur ce serait ! Je vous embrasse, ainsi que votre femme. Très affectueusement de nous deux, Marc Chagall. » Cette rencontre n'aura pas lieu : Joseph Delteil devait décéder quelques mois plus tard, le 16 avril 1978. ÉMOUVANT DOCUMENT, en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

CHEVALIER (Maurice). Chanteur fantaisiste français (Paris, 1888-1972).

CARTE AUTOGRAPHE signée adressée à Pierre Brasseur, localisée et datée "Paris 25-3-44".

Carte autographe signée adressée à Pierre Brasseur, localisée et datée "Paris 25-3-44". Carte (146 X 105) papier bleuté rédigée recto-verso, avec les initiales "M.C." gaufrées.

MAURICE CHEVALIER qui s'est rendu la veille au soir au théâtre s'est senti embarrassé d'aller à la suite de tant de monde féliciter Brasseur dans sa loge. Il l'assure pourtant avoir passé "une très intéressante soirée en appréciant et votre courageuse évolution d'artiste et votre très original talent d'auteur qui, vu mes longues absences de Paris, ne m'a été révélé qu'avec Sainte Cécile. Bravo sincèrement, Maurice Chevalier". PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

CONCINI (Concino) et MARIE DE MEDICIS.

ACTE NOTARIÉ DE LA CHANCELLERIE ROYALE.

Acte notarié de la chancellerie Royale concernant la cession pour six ans du "bail a ferme des fruictz et revenu du domaine" du Duché d'Alençon, à compter du 1er octobre 1613 au 1er octobre 1619, comportant notamment les signatures autographes de Concini (Maréchal d'Ancre) et de Marie de Médicis. Douze pages et demi sur quatre feuillets double (215 X 300 mm) retenus ensemble par un cordon.

IMPORTANT DOCUMENT NOTARIAL qui regroupe les signatures de CONCINO [Concini], Phelypeaux [Maître Jehan, sieur de Villesanain, conseiller et secrétaire du roi], J.[ehan]-J.[acques] de Mesmes [seigneur de Roissy, conseiller du roi], Arnauld [Isaac, conseiller d'état et intendant des finances], L.[ouis] Dolle [conseiller du roi], Bullion [Claude de, sieur de Bonelle, surintendant des finances sous Louis XIII], Marescot [Guillaume, conseiller du roi], Dangloix, Morlon, [Maître Alexandre] Duplex et Marie [de Médicis]. Le fait que Concini ait signé par son prénom montre la puissance dont il jouissait ainsi que son ambition royale depuis la disparition d'Henri IV (1610). Concino Concini (Florence, 1575 - Paris, 1617) était fils d'un notaire de Florence. Sa jeunesse fut déshonorée par tous les désordres ; ruiné par la débauche, il parvint à se faire recevoir comme gentilhomme dans la maison de Marie de Médicis et suivit en France cette princesse dont il épousa la femme de chambre et la favorite, Léonora Dori, dite Galigaï. La faveur dont jouissait sa femme auprès de la reine lui permit de faire une carrière rapide après la mort de Henry IV : marquis d'Ancre, maréchal de France, il exerça le pouvoir (1611) avec tyrannie et avidité. Devenu l'amant officiel de la reine, il se retrouva à la tête d'une fortune considérable : les vastes terres d'Ancre et de Lésigny, deux hôtels dans Paris, le bâton de Maréchal de France, la charge d'intendant de la maison de la reine, les gouvernements d'Amiens, Péronne, Roye, Montdidier, etc.. Cette scandaleuse et prodigieuse fortune lui valut de solides inimitiés. Il se fit détester par la noblesse et les princes par son insolence et son ambition, du peuple par ses exactions et son despotisme, du jeune roi Louis XIII enfin par tous ces motifs et en même temps par l'avilissante tutelle qu'il prétendait faire peser sur lui. Mais le 24 avril 1617 toute cette puissance s'écroula. Conseillé par de Luynes qui n'avait de cesse de lui dépeindre Concini comme usurpateur de la puissance royale, Louis XIII ordonna son arrestation avec ordre de le tuer s'il résistait. Vitry, capitaine des gardes, dressa une embuscade et fit massacrer Concini au moment où il allait entrer au Louvre. Le cadavre de l'aventurier italien fut traîné par les rues, découpé en morceaux et brûlé devant la statue d'Henri IV (on l'accusait avec plus ou moins de vraisemblance d'avoir trempé dans le meurtre de ce roi). On prétend même qu'un furieux fit rôtir son coeur sur des charbons et le mangea publiquement. Sa femme fut condamnée à mort par le parlement et décapitée en place de Grève, où les deux parties de son corps furent livrées au bûcher et les cendres jetées au vent. Louis XIII remit alors l'autorité à son favori de Luynes et éloigna sa mère, Marie de Médicis, de la cour. BEAU DOCUMENT. La signature autographe de Concini est RARISSIME ; sa réunion avec celle de Marie de Médicis lui confère un caractère EXCEPTIONNEL. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

CÉLÉRIER (Jean-Baptiste).

HISTOIRE DE LA PAROISSE SAINT-SANTIN ET DE LA COMMUNE DE MALEMORT (Corrèze).

1923 Brive, Imprimerie Catholique, 1923. In-8 (228 X 150 mm) demi-chagrin havane, dos cinq nerfs, pièces de titre chagrin grenat, tête dorée, couverture conservée (reliure de l'époque) ; XIV-171 pages, (1) page, (2) ff., 4 planches hors-texte. Traces de frottements aux nerfs et à la coiffe supérieure.

ÉDITION ORIGINALE imprimée sur papier vergé et ornée de 4 PLANCHES hors-texte sur papier couché. JOINT une LETTRE AUTOGRAPHE signée de l'auteur adressée à «Monsieur le député » [Philippe-Michel Labrousse (1847-1910)], une page sur un feuillet double, datée du «21 juillet 90 ». Coupure de journal collée sur le premier feuillet blanc, extraite de "La Croix" du 1er mars 1931, relatant la vie de Jean-Baptiste Célérier, curé de Mallemort, après l'annonce de son décès. SÉDUISANT EXEMPLAIRE, bien relié à l'époque. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

DAX (Adrien).

LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE adressée à Jean-Claude BIRABEN, ornée de CINQ "IMPRESSIONS EN RELIEF(S)".

1975 Toulouse, le jeudi 20 mars 1975. Trois pages sur deux feuillets doubles (110 X 155 mm) découpés par Dax ; trois illustrations contrecollées sur le premier feuillet, deux sur le second. Enveloppe timbrée.

BELLE LETTRE adressée par Adrien DAX (1913-1979), peintre et écrivain libertaire et surréaliste au sculpteur Jean-Claude BIRABEN (1933-2018).Adrien Dax, après avoir remercié Biraben pour sa « belle lettre en accordéon », ornée de « dessins calligraphiés » et de « fragments poétiques » qu'il a aimé « sans la moindre réserve », évoque des appels téléphoniques avec « Annie [Rowling] » à Londres et « Élisa [Breton] » à Paris, ainsi qu'une exposition pour « une galerie italo-niçoise » pour laquelle il a envoyé « une vingtaine de choses, dont huit graphismes récents en grand format, quatre impressions en relief(s) d'il y a 10 ans et divers dessins au crayon [?], à la gouache et à l'encre ». Il a reçu également "A, noir corset velu", un « bouquin monumental » d'Henri Maccheroni réalisé en collaboration avec Pierre Bourgeade : « On pense à d'étonnants paysages, à des végétations de métal. Cela tient, aussi, de la loutre et de l'orchidée. » Il s'est rendu à Paris à l'occasion du soutien en Sorbonne de la thèse de Marguerite Bonnet sur André Breton : « Il y a eu, le soir, une réunion de tous les "amis" du café. Beaucoup de froideur entre les divers groupes mais, en fin de compte, il n'y a pas eu le moindre incident. Donc tout s'est bien passé. Ni [Jean] Schuster, ni Radovan [Ivšić] n'étaient là... » Enfin il raconte un petit cambriolage réalisé dans une école par des "casseurs" : « Tout cela pour, environ, 20 à 25 francs en pièces de 0,50 !! De quoi rigoler, ces pauvres types travaillent pour rien ! » En post-scriptum il ajoute : « J'ai atrocement souffert pour écrire cette lettre. Imagine que j'ai oublié mes lunettes et que j'en ai été réduit à utiliser la loupe et la plume à dessin ! ». CINQ "IMPRESSIONS EN RELIEF(S)", dont deux en bistre, contrecollées et de formats divers, ornent les deux feuillets doubles ; elles sont toutes signées par Dax à la mine de plomb. Il s'agit, comme l'explique Dax à Biraben à la fin de son post-scriptum, de découpages de publicités qu'il a ensuite modifiées : « "L'escorte" est cette fois constituée par des publicités transformées (prélevées dans des magazines féminins). » Adrien Dax nommait « impressions en relief(s) » la transformation d'un support graphique par empreinte et/ou grattage. BEAU DOCUMENT "BRUT" et intéressant témoignage de la vitalité créatrice d'Adrien DAX. ENGLISH TRANSLATION : Toulouse, le jeudi 20 mars 1975. Three pages on two double leaves (110 X 155 mm) cut by Dax ; three illustrations pastedown on the first leaf, two on the second. Stamped envelope.BEAUTIFUL LETTER addressed by Adrien DAX (1913-1979), libertarian and surrealist painter and writer to the sculptor Jean-Claude BIRABEN (1933-2018).Adrien Dax, after having thanked Biraben for his "beautiful letter in accordion", decorated with "calligraphic drawings" and "poetic fragments" which he liked "without the least reserve", evokes telephone calls with "Annie [Rowling]" in London and "Elisa [Breton]" in Paris, as well as an exhibition for "an Italian-Nice gallery" for which he sent "about twenty things, including eight recent large-format graphics, four relief prints from ten years ago and various pencil drawings [? ...], gouache and ink". He also received "A, noir corset velu", a "monumental book" by Henri Maccheroni in collaboration with Pierre Bourgeade: "One thinks of astonishing landscapes, of metal vegetation. It also comes from the otter and the orchid. "He went to Paris on the occasion of the support in Sorbonne of the thesis of Marguerite Bonnet on André Breton: "There was, in the evening, a meeting of all the "friends" of the café. There was a lot of coldness between the various groups but, in the end, there was not the slightest incident. So everything went well. Neither [Jean] Schuster nor Radovan [Ivšić] was there... "Finally he tells of a small burglary carried out in a school by "breakers": "All this for, about, 20 to 25 francs in 0.50 coins ! What a laugh, these poor guys work for nothing ! "In postscript he adds: "I suffered atrociously to write this letter. Imagine that I forgot my glasses and that I was reduced to using the magnifying glass and the drawing pen! ». FIVE "PRINTINGS IN RELIEF(S)", of which two in bistre, pastedown and of various sizes, adorn the two double leaves ; they are all signed by Dax in lead pencil. They are, as Dax explains in Biraben at the end of his postscript, cut-outs of advertisements that he then modified: « "The escort" this time consists of transformed advertisements (taken from women's magazines). » Adrien Dax called "impressions in relief(s)" the transformation of a graphic support by impression and/or scraping. BEAUTIFUL "ART BRUT" DOCUMENT and interesting testimony of the creative vitality of Adrien DAX.

DEMPSEY (William HARRISON, dit Jack). Boxeur américain (1895-1983).

PHOTOGRAPHIE ORIGINALE.

Photographie noir et blanc (233 X 233), collée sur carton fort. Petit éclat.

PHOTOGRAPHIE ORIGINALE enrichie d'un ENVOI AUTOGRAPHE signé : "To Mrs. Claude Beddington, with my best wishes and respects. Your friend, Jack Dempsey". JACK DEMPSEY, boxeur américain, fut champion du monde des poids lourds de 1919 à 1926, année où il perdit son titre face à Tunney. Le 2 juillet 1921, le français Georges Carpentier dit "Le Bombardier" lui disputa son titre et fut vaincu par knock-out à la quatrième reprise. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

DU CAMP (Maxime).

LETTRE AUTOGRAPHE signée adressée à Silvestre de SACY, «Paris, 27 Décembre 1865 ».

1865 Une page 1/3 sur un double feuillet (132 X 204 mm) de papier vergé bleuté. Une fine bande de papier blanc de quelques millimètres de large à la charnière de la quatrième page laisse supposer que cette lettre a été un temps montée sur onglet dans un ouvrage.

MAXIME DU CAMP félicite chaleureusement Silvestre de Sacy pour une «haute dignité » à laquelle il vient d'accéder (il s'agit de son élection au Sénat). «Juste récompense », estime l'écrivain, «d'une vie de labeur et de probité ; j'y applaudirais de grand coeur et sans réserve, si je ne craignais que le sénat n'enlevât un rédacteur en chef au Journal des Débats. [...] ». Tampon encré sur la deuxième page : «ARM. S. DE SACY ». Maxime DU CAMP (1822-1894), écrivain, journaliste et voyageur français, fut l'ami de jeunesse de Gustave Flaubert. Une fine bande de papier blanc de quelques millimètres de large à la charnière de la quatrième page laisse supposer que cette lettre a été un temps montée sur onglet dans un ouvrage. DOCUMENT EN BEL ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

FAGE (René).

LE VIEUX TULLE.

1888 Tulle, Crauffon, 1888. Grand in-8 (174 X 255 mm) demi-maroquin rouge vif à coins, dos cinq nerfs, titre doré, date en queue, tête dorée, couverture conservée (Kauffmann-Horclois) ; (2) ff. de faux-titre et titre, 378 pages, (4) ff. Couverture conservée avec petits manques.

ÉDITION ORIGINALE de cet ouvrage rare. Une CARTE dépliante et 12 PLANCHES hors-texte de Ch. Bernard, P. Cappon, G. Forestier, E. Rupin, M. Soulié et J. Tixier. ENVOI AUTOGRAPHE signé de l'auteur sur le faux-titre à Marcel Roche. BEL EXEMPLAIRE, dans une reliure signée de Kauffmann-Horclois. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

FLORIAN (Jean-Pierre CLARIS de). Écrivain français (Château de Florian, Gard, 1755 - Sceaux, 1794), petit-neveu de Voltaire

LETTRE AUTOGRAPHE signée "Florian" adressée à "Monsieur l'abbé Arnaud".

Une page (156 X 196) sur un double feuillet filigrané "Pro Patria"; adresse manuscrite à la quatrième page : "à monsieur, monsieur l'abbé Arnaud chez Me de Vimeux, chez Mr le Cte d'Argentat, au bas du pont Royal".

FLORIAN réclame à l'abbé Arnaud un service : " [...] j'ai lu mes vers à Mr de Buffévent, on prétend qu'il ne sont pas aisés à entendre, surtout le premier et qu'il faut mettre au lieu de "tu n'as point combattu", "tu n'as point concouru". Si ce changement est bon, comme je le crois, et que votre société le juge tel, je vous demande en grâce de retourner au journal le faire changer. Ce sera la millième obligation que vous aura votre ami. ". Le destinataire de Florian est très probablement l'abbé François Arnaud (Aubignan, 1720 - Paris, 1784), littérateur français qui entra en 1762 à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et à l'Académie française en 1771. Il écrivit le plus souvent en société avec Suard dans le Journal étranger, dans la Gazette de France, dans la Gazette littéraire de l'Europe (1764-1766). Après avoir combattu les philosophes, il les soutint ensuite avec ardeur, se montra gluckiste passionné et fit une guerre d'épigrammes a Marmontel et aux piccinistes. Il publia à cette occasion de remarquables articles sur la musique ancienne. Une des plus mordantes épigrammes qu'il ait décochées contre Marmontel est celle où il tourne en ridicule la prétention de son adversaire à posséder le secret des vers de Racine ; Jamais, écrivit-il, secret ne fut si bien gardé. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

FROMENTIN (Eugène).

LETTRE AUTOGRAPHE signée "Eug. Fromentin".

Deux pages sur un feuillet double (135 X 210) rédigées à l'encre noire.

LETTRE datée in fine "Ce jeudi 25 juin" . Fromentin arrive de la campagne où il vient de passer quelques jours et explique à son correspondant que les tableaux qu'il a pu voir au Salon ne lui appartenaient déjà plus et qu'ils "avaient changé de main, avant l'ouverture du Salon". Il ajoute ensuite qu'il est difficile de fixer un prix pour un tableau avant qu'il ait été réalisé, car cela dépend "de la dimension, de l'importance, de la longueur du travail et de plusieurs circonstances qu'on ne peut apprécier que lorsque le tableau est terminé.". Il propose donc à son correspondant de le contacter lorsqu'il aura sous la main un tableau qui corresponde à son "programme". FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

GOBINEAU (Joseph Arthur, comte de). Ecrivain et diplomate français (Ville d'Avray, 1816 - 1882, Turin).

LETTRE AUTOGRAPHE signée "Cte de Gobineau", localisée et datée "Stockholm 5 sept 1872".

Quatre pages sur un feuillet double (135 X 210). LES RECHERCHES DU COMTE DE GOBINEAU POUR ETABLIR L'ARBRE GENEALOGIQUE DE SA FAMILLE.

LETTRE très intéressante, probablement adressée au curé de Beauvais, ville où le comte de Gobineau avait espéré le rencontrer et parler avec lui des questions archéologiques qui les passionnent l'un et l'autre : "[...] Mais je ne vous ai plus revu et je suis contraint de commencer tout droit la correspondance à laquelle vous m'avez autorisé et pour laquelle la lecture des deux excellents ouvrages que je vous dois et qui sont pleins d'érudition et de véritables découvertes, me donne, s'il est possible, encore plus de goût." Il a besoin de l'aide de son correspondant et lui demande s'il pourrait, en attendant, lui obtenir de l'abbé de Cordes le prêt de l'ouvrage qui fait l'historique du nom de Gournay ? Le comte de Gobineau possède lui-même des documents sur ce nom, et c'est à ce sujet qu'il aurait besoin des lumières de son correspondant : "[...] avant et après les conquêtes [...] la famille de ces feudataires du Bray se trouvant alliée aux Coucys et aux Dammartin avait des fiefs dans le nord du Beauvaisis et il n'y a rien là que de naturel. Ceux de ces fiefs que je retrouve avant la dépossession du domaine normand par Philippe Auguste (1202, prise de Gournay) se bornent aux conquêtes et à Bôves dans l'amiénois. Postérieures à 1202 jusque vers 1434, je vois Corneille, canton de Crèvecoeur, Quincampoix, Montigny, le Plesnier, Ravenel, Coivrel, Neufry, Gournay-sur-Aronde, Assy, mis en rapports plus ou moins directs avec la famille par des branches restées en France, après que la souche principale eût été transportée en Angleterre. De là cette souche se ramifiant, produisit Thomas de Gournay, un des meurtriers d'Edouard III et le fils de celui-ci Mathieu, [...]". Le comte de Gobineau poursuit la liste des Gournay jusqu'en "[...] 1440 ( ?) Gauvain de Gournay ; en 1454 Gobinot de Gournay, en 149... Gobinot de Gournay, mêmes armes que nous, puis en Guyenne, mêlés avec nous, des Gournays dans les paroisses de l'Entre-deux-Mers bordelais où nous avons habité. Voici les grands traits de l'histoire à laquelle je souhaite de vous intéresser. [...]". Après d'autres indications il précise que le nom de Gobineau n'a pris cette forme que depuis le XVIème siècle : "[...] avant c'est Gobinot, Gonvineau, Gonvigneau, etc." ; il quitte son correspondant en s'excusant de cette "longue lettre". PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

JOUHANDEAU (Marcel).

LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE «11 janvier 1959 ».

1959 Une page et demi sur un feuillet double (135 X 210 mm). Légère trace de colle de quelques millimètres de large sur la marge droite du premier feuillet.

LETTRE adressée à : «Mon cher Marcel, J'espère venir un de ces jours, mais je ne veux par tarder davantage à vous présenter mes voeux. Depuis quelques jours je lutte contre une vilaine grippe à qui tuera l'autre. Quand vous voudrez établir notre petit compte, vous le pouvez faire, mais je ne suis nullement pressé. Embrassez Chouqui et l'enfant et croyez à mon amitié. Marcel J. 11 janvier 1959 ». DOCUMENT en BON ÉTAT. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

JOUHANDEAU (Marcel).

LETTRE AUTOGRAPHE signée adressée à Marie LAURENCIN.

1950 Une page et demi (135 X 208 mm).

JOLIE LETTRE, au ton très intime, dans laquelle l'écrivain évoque Carl Van Vechten. «3 Mars 50. Ma Marie, Je reçois quelques photos d'Amérique de Van Vechten. C'est surtout celle de mon Figaro [Figaro était le nom donné par Jouhandeau à l'un de ses chats], que je t'adresse. Il dort en ce moment dans mon dos, fatigué de faire l'amour. Lui, pas mon dos. Je tiens à peu près dans sa vie la place du Seigneur dans celle des dévots. Quand les chattes... Je t'embrasse, Marcel. » Carl VAN VECHTEN (1880-1964), romancier, critique et photographe, s'est particulièrement intéressé à la culture afro-américaine. Son roman "Nigger Heaven" (1926) qui donne une description très crue du Harlem des années 20 fut reçu comme un électrochoc par la communauté noire américaine. Il créa plusieurs prix littéraires qu'il dota lui-même et aida de jeunes écrivains noirs américains comme Langston Hugues et Countee Cullen. Souvent provocateur, Van Vechten n'a jamais dissimulé son homosexualité. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.

LACRETELLE (Jacques de).

ENSEMBLE DE QUATRE CORRESPONDANCES.

Ensemble de quatre correspondances adressées à un libraire qui souhaite réaliser une exposition de l'oeuvre picturale de MALCOM DE CHAZAL et éditer pour l'occasion un catalogue qu'il voudrait voir préfacé par Jacques de Lacretelle. - LETTRE AUTOGRAPHE signée, localisée et datée " Montreux, 16 mai 60 ". Deux pages (209 X 269). Lacretelle félicite son correspondant pour l'intérêt qu'il porte à Malcom de Chazal, mais refuse d'écrire une introduction à un ouvrage qui lui serait destiné : " [je] ne connais pas assez son oeuvre ". Il reconnaît pourtant l'avoir rencontré l'automne dernier : " L'homme m'a plu et son destin d'albatros m'a paru tragique. J'aime aussi ses pensées de moraliste, cette ironie hautaine et ces images qui sortent de terre [...]. ". Puis Lacretelle conseille : " Pourquoi ne pas essayer de toucher Paulhan, ce Chazalien de la première heure ? C'est lui qui saurait le mieux mettre en valeur notre ami. ". Après lui avoir souhaité le succès dans son entreprise, Lacretelle l'invite à venir lui rendre visite lors de sa prochaine venue à Paris : " Je vous montrerai une cinquantaine de gouaches et d'huiles que Chazal m'a confiées en vue d'une exposition. J'ai frappé à plusieurs portes et j'ai quelque espoir. Mais tout le monde n'a pas votre feu ! [...]. ". - LETTRE AUTOGRAPHE signée, localisée et datée " Brécy, 22 juillet 60 ". Deux pages (209 X 135). Lacretelle se reproche sa réponse négative au sujet d'une édition de l'oeuvre de Chazal : " La véritable raison est que votre projet me paraît intéressant, généreux, mais bien difficile à réaliser pratiquement. Que de frais et quels souscripteurs ? [...] ". Il pense qu'une telle entreprise serait plus facilement réalisable à Paris. Il lui reparle à nouveau de Paulhan et lui annonce que si personne n'est prêt à l'aider il reviendra sur sa décision : " Je ne veux pas que Chazal se croie abandonné. ". Il lui donne ensuite le nom et les coordonnées d'une amie de Chazal qui pourrait lui venir en aide dans son aventure éditoriale. - CARTE AUTOGRAPHE signée, localisée et datée " Brécy. 29 juillet 1960 ". Verso de carte postale " Vue de Brécy " (103 X 140). Lacretelle regrette que son correspondant se heurte comme il l'avait prévu à des difficultés matérielles, mais est soulagé d'apprendre que ce n'est pas " [son] refus initial qui en est cause. ". Il évoque ensuite la possibilité de venir rendre visite à l' " attrayante " librairie de son correspondant. - LETTRE AUTOGRAPHE signée, datée " 5 mai 1961 ". Deux pages (209 X 269) à en-tête imprimé " 49, rue Vineuse ". Lacretelle n'a pas oublié son correspondant " pas plus que je n'ai oublié Malcom de Chazal. J'ai persuadé la Galerie Charpentier de faire une exposition de trente de ses toiles ". Il a fait la présentation à la presse, présentation qui sera reproduite dans le catalogue. Il se rappelle que son correspondant possède des documents (livres, manuscrits, photographies) et souhaiterait qu'il les lui confie temporairement le temps de l'exposition : " Ce serait assurément plus commode que de les demander à Chazal lui-même. Il faudrait des textes ou des images susceptibles de piquer la curiosité des bibliophiles. ". Il demande cependant à son correspondant de ne rien envoyer pour l'instant, car il va s'absenter une semaine.

TRES INTERESSANT ENSEMBLE. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.