EMBLEMATA : cum commentariis, quibus Emblematum omnium aperta origine, mens auctoris explicatur, & obscura omnia dubiaque illustrantur : per Claudium Minoem Diuionensem.
1577 Anvers, Christophe Plantin, 1577. Fort volume in-12 (110 X 164 mm) cartonnage papier vert gazon, dos lisse muet (Reliure ancienne) ; 732 pages (dont titre), (1) f. d'achevé d'imprimer. Traces de frottements à la reliure, dos foncé, début de fente aux mors, mouillure très claire aux derniers feuillets de l'ouvrage, mentions et ex-libris manuscrits anciens biffés sur la page de titre.
SECONDE ÉDITION PLANTINIENNE de ce FAMEUX LIVRE D'EMBLÈMES et la première au format in-octavo contenant une NOUVELLE VERSION, sensiblement remaniée et augmentée, des commentaires de Claude MIGNAULT (1536-1606), professeur de droit canonique à Paris : elle constitue par conséquent l'édition originale de la version la plus complète du commentaire de Claude Mignault. L'éditeur Christophe PLANTIN s'est intéressé aux "Emblèmes" d'Alciat dès 1565, mais de tous les commentaires de l'ouvrage d'Alciat, celui de Mignault est LE PLUS IMPORTANT. La première édition avec les commentaires de Mignault a été publiée au format in-16 en 1573 avec seulement 169 bois gravés. Celle de 1577 insère de nouveaux jeux de gravures, dessinées parPierre Van de Borcht, imitant souvent celles des éditions lyonnaises de M. Bonhomme et G. Rouille : elle contient une page de titre à encadrement et 211 BOIS GRAVÉS dans le texte, dont 197 EMBLÈMES à mi-page et 14 EMBLÈMES DE PLANTES à pleine page. Texte en latin et grec. (J.-M. Chatelain, "Livres d'emblèmes et de devises. Une anthologie (1531-1735)", n°13 - Landwehr, "Emblem and Fable Books printed in the Low Countries", 17 - Andenmatten, "Les emblèmes d'André Alciat", p. 37, note 144). BON EXEMPLAIRE, au corps d'ouvrage frais, conservé dans une modeste reliure muette datant de la fin du XVIIIe ou du tout début XIXe siècle. GOOD COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
BARTOLI COMMENTARIA in secundam digesti. Novi partem doctiss. viri Do. Petri Pauli Parisii Cardinalis admodum reverendi non paucis additionibus nuper illustrata, accurateque castigata.
1547 Sans nom d'éditeur [Compagnie des libraires de Lyon], Lugduni, 1547. In-folio (290 X 407 mm) veau marbré, dos six nerfs ornés, caissons dorés, pièces de titre et de tomaison maroquin marron, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées (reliure du XVIIe) ; 264 ff. dont titre, (1) f. blanc. Plusieurs erreurs dans la numérotation des feuillets mais l'ouvrage est bien complet ; petit travail de ver en fond de cahier des feuillets 186 à 204 avec atteinte au texte et pertes de plusieurs lettres, petit travail de ver en marge latérale de quelques feuillets mais sans atteinte au texte, quelques feuillets roussis. La pièce de tomaison indique "Tome VI" mais l'ouvrage est bien complet en lui-même et ne fait pas partie d'une série d'oeuvres.
BELLE IMPRESSION LYONNAISE de ces commentaires du droit romain de BARTOLE (1313-1356), jurisconsulte italien du XIVe siècle, professeur de droit et spécialiste du droit romain. Ses remarquables aptitudes et ses travaux considérables lui rendirent l'économie politique familière. « L'influence de Bartole et de ses livres a été considérable sur la marche de la science du droit » (Grand Larousse du XIXe, II, 285-1). JOLIE VIGNETTE DE TITRE gravée sur bois représentant un lion sur un semé d'abeilles avec la devise "De Forti Dulcedo", impression à deux colonnes avec les notes en marges et de nombreuses lettrines gravées. Signature manuscrite "Ghens" en marge du feuillet de titre. SÉDUISANT EXEMPLAIRE conservé dans une fraîche reliure du XVIIe siècle. PLEASANT COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
LES OEUVRES POÉTIQUES DE REMY BELLEAU. Rédigées en deux Tomes.
1578 Paris, Mamert Patisson Imprimeur du Roy, au logis de Robert Estienne, 1578. Deux tomes reliés en un fort volume in-12 (85 X 149 mm) veau fauve marbré, dos cinq nerfs ornés, caissons dorés, titre doré, coiffes et coupes ornées, tranches dorées (reliure XVIIIe); 110 ff., (4) ff., 189 ff., (7) pages, 159 ff. (dont titre), (6) pages de table. Partie inférieure de la page de titre découpée et en partie doublée, début de fente en tête du mors supérieur avec petite épidermure, quelques légers ressauts de cahiers. Mention moderne à l'encre surla première contregarde : «Livre ayant appartenu à Gabrielle d'Estrées, duchesse de Beaufort».
PREMIÈRE ÉDITION COLLECTIVE, TRÈS RARE, imprimée en caractères italiques, des oeuvres de Remy Belleau. Cette IMPORTANTE ÉDITION, posthume, qui contient 337 poèmes et une pièce de théâtre, aurait été publiée à l'initiative de ses amis, peu après le décès du poète survenu le 6 mars 1577. Les termes choisis dans l'avertissement laissent à penser que son auteur en est l'imprimeur Robert Estienne, dont on retrouve la marque sur le titre. Les amis du disparu ont judicieusement placé au début du volume les "Amours et nouveaux Eschanges des Pierres precieuses", pièce considérée comme l'oeuvre maîtresse de Belleau. Après Ronsard et du Bellay, il est le plus célèbre et le plus important des poètes de la Pléiade. Le tome premier renferme les "Amours et nouveaux eschanges des pierres précieuses", les deux journées de la "Bergerie" et les "Apparences célestes d'Arat poëte Grec"; le second tome contient la traduction des "Odes d'Anacréon" et des "Petites inventions, et autres poésies de Remy Belleau", très augmentées par rapport à l'édition in-16 de 1574, une comédie: "La Reconnue", comédie bourgeoise et parisienne, qui avait parue l'année précédente et le "Tombeau de Remy Belleau" constitué de six feuillets réunissant des épitaphes grecques, latines et françaises de Dorat, J. Passerat, Ronsard, Baïf, Desportes, A. Jamyn, etc. La prose est imprimée en caractères romains tandis que les vers le sont en caractères italiques. UNE PROVENANCE NON ÉLUCIDÉE : dans la partie inférieure de la page de titre on trouve cette mention manuscrite, rédigée à l'encre brune au début du XVIIe siècle: «Ce prezant Libvre a partient a dame gabrielle [nom découpé]». On trouve ensuite de part et d'autre de la marque de l'imprimeur, un chiffre représenté par un double «Φ» [phi, 21ème lettre de l'alphabet grec] et les lettres «G» en miroir, entrelacées, encadré de quatre «S» fermés ou fermesses, signe de constance et fidélité. Ce chiffre pourrait correspondre à celui d'une dame de qualité dont le prénom est «Gabrielle», et dont le nom commence par le phonème «Ph» ou «F». Ce pourrait être par exemple «Gabrielle de Forbin», qui épousa Pierre de Valavoire en 1618, mais nos recherches ne nous ont malheureusement pas permis d'aboutir à aucune certitude en ce sens. Le mystère reste donc entier: quoiqu'il en soit, il ne peut en aucun cas s'agir de «Gabrielle d'Estrées», comme voudrait le laisser accroire une grossière note manuscrite moderne inscrite sur le premier contreplat. SÉDUISANT EXEMPLAIRE en reliure du XVIIIe siècle, à belles marges, dont la hauteur des feuillets (144 mm) est identique à celle de l'exemplaire d'Hector de Backer qui possédait sa reliure d'origine en vélin souple. (De Backer, 354 - Barbier,"Ma Bibliothèque poétique", 3ème partie, n°40, pp. 221 et suivantes). PLEASANT COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
LES OBSERVATIONS DE PLUSIEURS SINGULARITEZ ET CHOSES MEMORABLES, trouvées en Grèce, Asie, Judée, Egypte, & autres pays estranges, rédigées en trois livres, par Pierre Belon du Mans. Reveuz de nouveau & augmentez de figures. Catalogue contenant les plus notables choses, est en la page suyvante.
1588 A Paris, Chez Hierosme de Marnef & la veufve Guillaume Cavellat, 1588. Petit in-quarto (165 X 222) veau marbré, double filet doré et guirlande dorée en place des nerfs, caissons dorés, pièce de titre maroquin grenat, encadrement de filet noir sur les plats, coupes filetées, tranches rouges (reliure XVIIIe) ; (1) f. blanc, titre, (11) ff. (épitre, préface, table et portrait), 468 pages, (1) f. (achevé d'imprimer et marque de l'imprimeur). Restaurations à deux angles et un mors. Exemplaire un peu court de marge en tête mais sans atteinte au texte, infime travail de vers dans la marge inférieure des premiers feuillets, à peine visible ; cerne de mouillure claire dans la marge inférieure des cinq premiers feuillets, minuscule manque de papier en pied des deux premiers feuillets (feuillet blanc et titre).
INTÉRESSANTES RELATIONS DE VOYAGES À CARACTÈRE SCIENTIFIQUE, dues à Pierre BELON (1517-1564). Il s'agit de la SEULE EDITION de ce texte imprimée en lettres rondes. Elle est illustrée d'un portrait, de 42 gravures sur bois dans le texte et de 2 cartes à pleine-page (Abydus & Alexandrie). MANQUE, comme souvent, la carte dépliante des îles de Lemnos et du mont Athos qui n'apparait pas dans les autres éditions. Pierre BELON, célèbre naturaliste français, dont les travaux sur les poissons et les oiseaux sont à l'origine de l'anatomie comparée, rapporte avec beaucoup d'agrément des observations intéressantes sur les pays qu'il visite et les curiosités qu'il rencontre, qu'il s'agisse de la faune, de la flore, ou des habitants. Pierre BELON rêvait d'un voyage scientifique en Orient. Grâce à la protection et l'appui financier du Cardinal de Tournon, il put quitter la France en 1546. Il visita successivement la Grèce, l'île de Crète, Constantinople, l'île de Lemnos, la Thrace, la Macédoine, l'Asie Mineure, les îles de Chio, de Samos, de Rhodes, l'Egypte, la Palestine et la Syrie. Ce voyage, qui dura trois années, inspira la verve de Ronsard, pour lequel il prit les proportions et l'importance d'une exploration générale du globe. A son retour (1549), Belon consigna les résultats de son voyage dans un OUVRAGE REMARQUABLE, "Les Observations de plusieurs singularitez et choses mémorables [etc.]", qu'il publia en 1553 à Paris, chez Gilles Corrozet. L'auteur y donne des figures de plusieurs espèces d'oiseaux, de quadrupèdes et de reptiles (cinq gravures de serpents) ; il y représente la civette, l'ichneumon (rat de pharaon), le caméléon, le mouflon, un singe appelé "tartarin", le crocodile, le tatou, la girafe, etc. On y trouve, en outre, des détails curieux et exacts sur la géographie, sur les mœurs et les coutumes des peuples des pays qu'il a visités. Son ouvrage était, à l'époque de sa parution, l'OUVRAGE FRANCAIS LE PLUS DOCUMENTE SUR LE LEVANT. (Graesse, I, 331 - Brunet, I, 762 - Larousse, 524). BEL EXEMPLAIRE, frais, au corps d'ouvrage sans rousseurs. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
LETTRE signée "Catrine", adressée à François de Beaumont, baron des Adrets, localisée et datée "à Collonge les Royaulx, le XXVme jour de Decembre 1569".
Une page (185 X 225) ; pliure horizontale renforcée au verso par une bande de papier, deux taches claires au centre n'altérant pas le texte, deux mentions manuscrites anciennes. Au verso mentions manuscrites : " A Monsieur de Beaumont chevalier de l'ordre du Roy monsieur mon fils " et " Lettre de la Reine receuë le vendredi penultiesme jour de decembre 1569 par Artignon concernant les garnisons du Chasteau du Loir " .
Une lettre de Catherine de Médicis au sanguinaire baron des Adrets. Dans cette missive la reine informe François de Beaumont que son fils, le duc d'Anjou, futur Henri III, a écrit au marquis de Boissy de " desloger de [sa] ville et baronnye de Chasteau du Loir [et] l'exempter de toutes garnisons de gens de guerre ". Elle ajoute qu' " a ceste cause je vous prye de tenir la main a ce que les pauvres habitans et subjectz de madite baronnye puissent estre conservez en ladite sauvegarde et soulagez le plus qu'il sera possible ". Catherine de Médicis souhaite, à travers cette "dispense", épargner ses sujets des crimes et atrocités commis par ces hommes de guerre. En effet la guerre civile règne en France et le conflit entre catholiques et huguenots est prétexte à de sanglants massacres ; dans l'intervalle qui s'écoule entre août 1568 et août 1570 les horreurs de la guerre atteignent leur comble. François de Beaumont, baron des Adrets, est notamment affreusement célèbre pour la mort et la torture qu'il répand dans le Dauphiné partout où il passe, signalant ses triomphes par le carnage et la dévastation, détruisant les églises et frappant les populations d'une terreur dont le souvenir ne s'est pas encore éteint. La tradition rapporte qu'à Montbrison et dans d'autres villes, il obligeait les prisonniers à sauter du haut d'une tour sur la pointe des piques de ses soldats et qu'il marquait son passage aux arbres des chemins en y suspendant les cadavres de ses victimes. Ce document montre la volonté de la reine à faire triompher son désir d'union et de pacification du pays. Ses efforts furent d'ailleurs momentanément récompensés après la signature le 8 août 1570 du traité de paix conclut à Saint-Germain. Mais le souvenir de Catherine de Médicis restera toujours associé à celui d'une reine froide et sanguinaire, instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
LES BIBLIOTHÈQUES PARISIENNES AU XVIe SIÈCLE.
1956 Paris, A. et J. Picard, 1956. In-8 (143 X 226 mm) broché ; frontispice, 175 pages, une planche hors-texte.
UNIQUE ÉDITION de cet ouvrage de documentation. 80 pages de texte puis inventaire des bibliothèques de Nicoles Gilles (64 livres), Jean Janot (162 livres), Jean le Féron (670 livres) et Pierre Valet (59 livres). Répertoire des inventaires in fine. Exemplaire en PARFAIT ÉTAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
DIVERS POEMES, partie inventions, partie traductions & la plus part non encor' imprimez.
1569 Paris, Federic Morel, rue S. Ian de Beauuais, au Franc Meurier, 1569. In-12 (117 X 177 mm) vélin rigide ivoire à la Bradel, encadrement de double filet noir sur les plats, dos lisse, auteur et titre imprimés en long et en noir, deux filets en noir (reliure moderne) ; (60) ff. dont titre, (1) page d'extrait du privilège.
EDITION ORIGINALE avec le titre renouvelé à la date de 1569. L'extrait du privilège est daté du « dernier jour d'avril 1568 ». BELLE IMPRESSION en caractères italiques, avec la marque de l'imprimeur Federic Morel sur le titre. Au verso du titre est une pièce en vers sobrement intitulée « Sonnet ». Ce recueil contient 29 pièces, dont "La Monomachie de David et de Goliath", l' "Hymne de Santé au seigneur Rob". "De La Haye", l' "Ode au prince de Melphe", l' "Ode à Madame Diane de Poitiers". BEL EXEMPLAIRE, à grandes marges, dans une fine reliure moderne. (TCHEMERZINE, III, 92 b). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
L'INTRODUCTION AU TRAITÉ DE LA CONFORMITÉ DES MERVEILLES ANCIENNES AVEC LES MODERNES, ou Traité préparatif à l'Apologie pour Hérodote.
1566 Sans lieu [Genève, Estienne], l'an 1566, au mois de novembre. In-12 (114 X 177 mm) basane fauve granitée, encadrement de filet noir sur les plats, dos à cinq nerfs, caissons dorés ornés, tranches mouchetées en rouge (Reliure ancienne) ; (36) ff., 680 pages. Feuillets roussis, petite épidermure au premier plat, cerne de mouillure claire en marge des premiers feuillets. Ex-libris manuscrit ancien en marge du feuillet de titre, qui a été rogné par le couteau du relieur.
ÉDITION ORIGINALE de troisième tirage, imprimé en plus gros caractères, de cet écrit qui est « le tableau satirique le plus vivant, le plus coloré, le plus complet de la société du XVIe siècle » (Dorbon). C'est la seule édition (avec celle de 1607) parmi les éditions du XVIe et XVIIe siècle à posséder le chapitre 21 intitulé "De la lubricité et paillardise des gens d'église". Renouard soutient que dans le deuxième et troisième tirage, un long passage du chapitre 21 a été remplacé par un autre récit. « Dans cet ouvrage poursuivi à la fois par les catholiques et les huguenots, Henri ESTIENNE (1528-1598) trace le tableau de la société de son époque et il en signale les erreurs, les bizarreries et les monstruosités qu'il compare aux récits d'Hérodote. La peinture en termes peu retenus de ces débordements, les anecdotes et l'histoire scandaleuse, les traits satiriques dirigés contre toute la société et surtout contre le clergé, excitèrent vivement la curiosité publique. » (Renouard). SÉDUISANT EXEMPLAIRE, en reliure ancienne probablement réalisée à la fin du XVIIe ou au tout début du XVIIIe, en bel état. (Renouard I, 126 - Schreiber, 161 et 231 pour notre tirage : « one of the monuments of 16th-century French prose, and a master-piece of the satirical genre » - Caillet, II, 3692 - Dorbon, 1527 (pour l'édition de 1607) - Brunet II, 1076). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
HERONIS ALEXANDRINI SPIRITALIUM LIBER. A Federico Commandino Urbinate, ex graeco, nuper in latinum conversus.
1575 Urbini [Urbin], sans nom d'éditeur [Imprimé par D. Frisolini], 1575. Petit in-quarto (167 X 226) vélin souple ivoire (reliure ancienne), chemise portefeuille de toile rouge, étui demi-chagrin rouge vif, filet doré sur les plats, dos cinq nerfs sertis de filets à froid, auteur et titre dorés, date en queue (chemise et étui modernes); (2) ff. de titre et dédicace, 80 ff.. Petit manque doublé sur la page de titre qui a été remontée, quelques petits trous de vers sans galerie des premiers feuillets jusqu'au feuillet 45, la plupart du temps en marge, rousseurs éparses; la numérotation des feuillets 40, 78 et 80 est erronée, mais l'exemplaire est bien complet. L'exemplaire a été remboité dans une reliure ancienne.
ÉDITION PRINCEPS des "Pneumatiques" de Héron d'Alexandrie. Elle est illustrée de deux grandes lettrines et de 89 DESSINS gravés sur bois dans le texte ou à pleine page, reproduisant différents instruments utilisés dans les expériences décrites par l'auteur. PREMIÈRE TRADUCTION LATINE DE CE TRAITÉ : ce texte a été traduit du grec en latin par Federico COMMANDINO (1509-1575), humaniste et mathématicien italien, qui fut le principal traducteur et restaurateur des oeuvres scientifiques de l'Antiquité; il semble avoir été également le propriétaire de l'officine de la commune italienne d'Urbin dans laquelle l'imprimeur Dominico Frisolini réalisa ce volume. Cette édition a été publiée par Valerio Spacciuoli qui signe la dédicace à Jules de Ruverio, cardinal d'Urbin. LE LIVRE LE PLUS CÉLÈBRE D'HÉRON D'ALEXANDRIE À LA RENAISSANCE : le mot "pneumatiques" désigne un ensemble d'appareils qui utilisent le "souffle", pneuma en grec, c'est-à-dire la pression de l'air, de la vapeur et également de l'eau, avec usage de siphons, pour obtenir une réaction ou un mouvement. Certains appareils peuvent être utiles, comme la pompe à incendie, ou des dispositifs permettant d'alimenter automatiquement une lampe en huile ; mais d'autres ont un caractère ludique nettement affirmé, par exemple ceux qui permettent d'obtenir des chants d'oiseaux ou de la musique. D'autres enfin ont un caractère merveilleux, propre à étonner le spectateur ; c'est le cas de récipients où l'on verse de l'eau et d'où il coule du vin, par exemple. UN INVENTEUR DE GÉNIE : le grec Héron d'Alexandrie a vécu, selon toute vraisemblance, au milieu du Ier siècle après J.-C. Inventeur de machines ingénieuses, très délicates de construction, dont le fameux éolipyle, précurseur de la machine à vapeur, et l'ingénieux appareil pneumatique appelé «la fontaine de Héron», il s'inscrit dans une longue lignée de "mécaniciens" : pompe aspirante, orgue hydraulique, siphon, clepsydre, fontaine intermittente, appareils qui utilisent la force élastique ou motrice de l'air sont ainsi décrits dans cet ouvrage. Dans ses "Mécaniques", il explique comment calculer la distance entre Rome et Alexandrie en observant la même éclipse de lune depuis ces deux villes, et cette éclipse, qu'il a certainement observée, s'est produite en 62 après J.-C. Curieusement, Héron d'Alexandrie a fait l’objet de préjugés qui ont perduré au siècle positiviste, et dont Caillet s'est fait l'écho: «ce traité appartient moins à la science sérieuse qu'à la physique amusante». Ce n'est qu'avec des historiens comme Duhem ou Bertrand Gille qu'on a pu mesurer l'ampleur du génie de Héron l'Ancien. AGRÉABLE EXEMPLAIRE de ce volume scientifique rare. (Provenance: J. W. Six et Robert Honeyman IV (ex-libris collés sur le premier contreplat) - (Bibliographie: Brunet, III-129 - Gilbert Argoud et Jean-Yves Guillaumin, "Héron d'Alexandrie et les pneumatiques", dans "Sciences exactes et sciences appliquées à Alexandrie", Université de Saint-Étienne, pages 130-131 - Caillet, "Manuel bibliographique des sciences occultes", T. II, n°5117 - Roberts & Trent, "Bibliotheca mechanica", p. 161). PLEASANT COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
LE INGENIOSE SORTI composte per Francesco Marcolini da Forli. Intitulate Giardino di Pensieri, Novamente Ristampate, e in Novo et Bellissimo Ordine Riformate.
1550 Venise, Francesco Marcolini, juillet 1550. Petit in-folio (225 X 322) demi-vélin ivoire, plats de papier dominoté, auteur, titre, lieu d'édition et date calligraphiés au dos en rouge et noir (reliure XVIIIe) ; A-Z4, Aa-Cc4 : 104 feuillets. A partir des figures des philosophes (page 64) il est donné un même numéro pour deux pages. Nombreuses restaurations aux premiers feuillets, l'encadrement architectural du portrait de l'auteur est masqué par un feuillet de doublure, marges du feuillet 43/44 rognées.
UN GRAND LIVRE SUR LA DIVINATION ET LE DÉCHIFFREMENT DE L'AVENIR. Seconde édition, aussi rare que la première parue en 1540. Frontispice de Joseph Forta, portrait de l'auteur au verso, 50 GRAVURES représentant les cartes à jouer, les chances, les Vertus et les Vices et 50 autres figurant les philosophes, dont sept répétées, le tout gravé sur bois ; avec des explications en vers par Lodovico Dolce. Célèbre traité d'interrogation, voire de maîtrise du hasard au moyen de cartes à jouer. Francesco MARCOLINI (ca 1500-1559), avant tout imprimeur, exerça pendant environ un quart de siècle, de 1535 à 1559, avec une longue interruption en 1546 lorsqu'il se rendit à Chypre comme cavalier du Podestat. Philipp Hoefer écrit à propos de Marcolini : « Imprimeur italien… qui n’est guère connu que comme rédacteur d'un ouvrage curieux et fort recherché des bibliophiles : Le Sorti ». L'ADMIRABLE ICONOGRAPHIE du livre, due à Giuseppe PORTA, élève de Francesco Salviati, occupe la moitié des pages, où l'on voit de nombreux personnages dans les situations les plus diverses et singulières, exprimant toutes les nuances de l'espoir et du désespoir humain face aux lois du destin. Toutes les pages du livre sont, par ailleurs, illustrées de près de deux cent combinaisons de cartes, accompagnées d'explication en vers par Lodovico Dolce. La grande figure du titre montre un groupe débattant dans le "giardino di pensieri". Les figures du premier plan disposent d'un jeu de cartes et du livre même de Marcolini, tandis que d'autres interrogent un astrolabe. La composition du titre dérive d’un dessin de Francesco Salviati, gravé par Marco Dente. Cervolini ("Marcolini", page 20) tout comme Mauroner ("Incisione di Tiziano", 42) rejettent l'attribution du portrait à Salviati et l'attribuent au Titien. (« Les "Sorti" de Marcolini sont un des plus beaux livres de gravures sur bois italiens. », CAILLET, III, 7113 - HARVARD, 280, reproduit des illustrations de l'ouvrage sur quatre pages – BERÈS, "80 ans de passion, 3ème vente", n°242, exemplaire de l’édition de 1540 – SANDER, 4231 – BRUNET, III, 1407-1408, Suppl.I, 941). MODESTE EXEMPLAIRE de cet ouvrage rare, qui a probablement dû être très compulsé et manipulé, mais qui a néanmoins réussi à traverser les siècles pour arriver jusqu'à nous, complet et aisément consultable. GOOD COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
FESSAE, ET MAROCCHI REGNA AFRICAE CELEBERR. [Et] BARBARIAE ET BILEDULGERID, nova descriptio. [2 cartes XVIe du MAROC].
1595 [Anvers], Ortelius, 1595. Deux cartes (51 X 39 cm) et (50 X 33 cm) sous cadres en pichepin.
DEUX CARTES DU MAROC fin XVIe en coloris d'époque tirées de l'atlas d’Ortelius, le premier atlas moderne du monde. Il s'agit des parties atlantique et méditerranéenne du Maroc. Ces cartes sont ornées d'un grand cartouche décoré, de voiliers et de monstres marins. BELLES CARTES ANCIENNES, RARES, décoratives, en très bel état et bien encadrées. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
PROVINCIAE, REGIONIS GALLIAE, VERA EXACTISSIMAQ DESCRIPTIO. Petro Ioanne Bompario auctore. PROVENCE.
1595 [Anvers], Ortelius, 1594. Carte (557 X 405 mm, marges comprises) sous cadre en bois noirci moderne.
CARTE DE LA PROVENCE fin XVIe en coloris d'époque, tirée de l'atlas d'Ortelius, le premier atlas moderne du monde. Cette carte est ornée de deux cartouches, de voilier et galion avec chaloupe. BELLE CARTE ANCIENNE, RARE, décorative, en très bel état et bien encadrée. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
DOCUMENTS SUR LES IMPRIMEURS, LIBRAIRES, CARTIERS, GRAVEURS, FONDEURS DE LETTRES, RELIEURS, DOREURS DE LIVRES, FAISEURS DE FERMOIRS, ENLUMINEURS, PARCHEMINIERS ET PAPETIERS ayant exercé à Paris de 1450 à 1600.
1969 Genève, Slatkine reprints, 1969. In-8 (140 X 218 mm) toile lie-de-vin, titre doré au dos (reliure de l'éditeur) ; XI-365 pages.
REIMPRESSION de l'édition de Paris parue en 1901. Exemplaire en PARFAIT ETAT. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
HISTORICI CLARISSIMI OPUS LUCULENTIUS elimatiusque editum [etc.].
1533 Sans lieu [Paris], Venundatur a Joanne Parvo, Petro Gaudoul, & Petro Vidoueo, Bibliopolis iuratis, 1533. In-folio (223 X 315) veau fauve granité, large encadrement de filet à froid sur les plats, dos quatre larges nerfs, caissons ornés d'un fleuron central et de fers d'angles dorés, pièce de titre maroquin brun, dentelle dorée en queue et tête, tranches jaspées en rouge (reliure du XVIIe siècle) ; (1) f. blanc, (16) ff. dont titre, XXXII [32] pages, CCCCCCXXII [622] pages, XL pages, (1) page de marque de l'imprimeur, (22) ff., (1) f. blanc. Reliure habilement restaurée, ors ternis ; taches brunes sur la page de titre et aux derniers feuillets.
RARE IMPRESSION PARISIENNE des "Décades" de Tite-Live, partagée entre les libraires-imprimeurs Jean Petit, Pierre Gaudoul et Pierre Vidoue. Elle est ILLUSTRÉE d'un titre avec encadrement de dessins gravés, de 114 BOIS (76 X 55 mm) dans le texte, y compris les réemplois, représentant pour la plupart des scènes de batailles, combats, exécutions, etc., de nombreuses lettrines, souvent historiées, et de deux feuillets contenant chacun à pleine page la marque des imprimeurs "Pierre Vidoue" et "Pierre Gaudoul". Le texte de la cinquième décade ne comporte aucun bois. La traduction du titre en français est : « L'oeuvre de Tite-Live, le très célèbre historien, éditée plus élégamment et plus correctement que jamais auparavant, enrichie de cinq livres de la cinquième décade et de fragments récemment découverts en Allemagne, le tout illustré d'images inédites ». Cette édition comporte une nouvelle épître dédicatoire adressée par le père Theobaldus Faber à l'évêque Jean Olivier, ce qui peut laisser supposer que l'un ou l'autre a pu jouer un rôle dans le financement de cette réimpression. Le grand encadrement du titre porte le monogramme du graveur bâlois Urs GRAF (1485-1527) dans le coin inférieur à droite et la date "1519" en haut de la colonne de droite. Ce cadre a été fabriqué par Graf à Bâle pour Conrad Resch. D'origine germanique, Resch fut libraire à Paris à l'enseigne de l'Ecu de Bâle entre 1516 et 1526 et y a introduit le livre de style bâlois typique des livres d'Erasme publiés par Johann Froben, qui a joui, à partir de 1518 environ, d'un grand prestige. Resch a commencé à utiliser ce cadre en 1520. EXEMPLAIRE ayant appartenu à Claude LE LABOUREUR (circa 1601-1683), avec sur le premier feuillet blanc un EX-LIBRIS MANUSCRIT composé de deux lignes de texte, daté "1632", sa signature autographe "Claude Le Laboureur / prevost à L'Isle", et quelques notes de sa main dans les marges. Prévôt de l'abbaye de l'Ile-Barbe, près de Lyon, Claude Le Laboureur se retira dans cette célèbre abbaye, et s'occupa de rassembler les documents historiques échappés aux guerres civiles et aux ravages du temps. (William KEMP, "L'historien latin Tite-Live chez Sébastien Gryphe au début des années 1540" - Renouard et Moreau, "Inventaire chronologique des éditions parisiennes du XVIe siècle", IV,758 - Pas dans Brun, Rothschild, ni Hofer). PLAISANT EXEMPLAIRE de ce RARE LIVRE ILLUSTRÉ du XVIe siècle, bien conservé, avec une intéressante provenance. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
TITRES DE NOBLESSE EN ESPAGNOL DE GONZALO de TOZO (1540). [MANUSCRIT].
1540 Portefeuille grand in-quarto (230 X 337 mm) vélin ivoire recouvert de satin bleu (en partie décousu avec petits manques en marge) et bordé d’un fin galon doré, cordons de fermeture brodés de fils couleurs et or (en partie manquants) ; 28 feuillets (dont deux réglés sans inscription et deux autres vierges) sur peau de vélin reliés au portefeuille par un cordon de soie à brins jaune, vert et rouge (Reliure de l'époque).
SUPERBE DOCUMENT MANUSCRIT ESPAGNOL SUR PEAU DE VÉLIN, entièrement réglé, orné de figures et décoré d'enluminures et d'initiales peintes à la gouache avec rehauts d'or et d'argent. Ce cahier témoigne de la reconnaissance par le conseil du Roi réuni à Grenade le 18 novembre 1540 des titres de noblesse de Gonzalo de TOZO, habitant la ville de Zafra, dans la province de Badajoz, en Extrémadure. DESCRIPTION DU MANUSCRIT : 28 feuillets contenant 48 pages de texte. La première page comporte quelques mots manuscrits et signatures, la dernière six lignes et signatures. L'écriture de deux pages du manuscrit diffère de celle de l'ensemble du document. In fine quatre pages réglées sans inscriptions et quatre pages vierges. Les pages 2 et 3 sont réglées dans un encadrement à trois côtés de bandeaux entièrement ornés d'enluminures à décor de rinceaux de feuillages, trophées d'armes, masques et chimères. La deuxième page : à l'angle gauche du bandeau supérieur, vignette carrée représentant la Reine Jeanne dite « la Folle ». A l'angle droit, vignette carrée contenant le portrait d'un homme jeune portant la toison d'or, certainement Philippe d'Autriche dit « le Beau », époux de la reine Jeanne et père de Charles Quint. Au centre vignette ronde représentant Charles Quint en monarque guerrier (couronne impériale et glaive). Dans les bandeaux latéraux deux autres vignettes carrées avec des personnages masculins. En haut à gauche grande initiale « D » historiée composant une mandorle qui contient une vierge à l'enfant. Marie, debout sur un croissant de lune bleu, porte Jésus dans ses bras, ce dernier tenant une pomme dans la main gauche. Le texte qui suit l'initiale commence ainsi : « Don Carlos por la divina Clemencia emperador semper Augusto Rey de Alemania, dona Juana su madre y el mismo don Carlos [etc.] ». Suit toute la titulature du Roi Charles Quint. En bas et au centre IMPORTANT BLASON, sans doute les armes de la famille de TOZO. La troisième page : à l'angle gauche du bandeau supérieur, vignette carrée représentant un saint tenant dans ses mains un glaive et un livre. Il est coiffé d'un bonnet surmonté d'une coquille Saint-Jacques. Il s'agit probablement de Saint Jacques le Majeur. A l'angle droit, vignette carrée représentant une sainte, probablement Sainte Catherine d'Alexandrie. Elle tient un glaive dans une main et une roue dentée dans l'autre. A la place des vignettes carrées latérales on trouve simplement deux cercles ferronnés. Dans la partie inférieure de la page, grande vignette représentant Saint Jérôme se mortifiant dans le désert. Il tient dans son bras gauche l’agneau et, de la main droite, soulève une pierre dont il se frappe la poitrine. Son chapeau cardinalice et sa cape sont posés sur une branche d’arbre, en arrière-plan. A ses pieds se trouve un lion, l'un de ses emblèmes. A sa droite, le Christ en croix au sommet d'un mont rocheux. La scène se déroule dans un paysage de rocs et de montagnes lointaines, suggérant le désert. Cette vignette est bordée d’un grand cercle bleu serti de filets dorés et inscrite dans un grand rectangle à fond rouge orné de chimères et de végétaux. A la suite, réparties de manière aléatoire au gré des feuillets on trouve neuf initiales peintes dont une initiale « D » dans laquelle est représenté un beau portrait de CHARLES QUINT, le chef couronné et tenant le sceptre dans sa main droite. Ce document est en bel état de conservation : seules quelques pertes de couleurs en marge de la deuxième page sont à déplorer ainsi que quelques usures et manques à la couvrure en satin bleu. EXCEPTIONNEL MANUSCRIT contenant une spectaculaire double page entièrement ornée de figures et scènes peintes, et deux portraits de Charles Quint. Les couleurs vives, variées, chatoyantes, assemblées avec raffinement, le goût sûr de la composition désignent un artiste de tout premier ordre. Nous sommes en possession du CERTIFiCAT D'EXPORTATION et de la LICENCE D'EXPORTATION HORS-CEE pour ce document. SUPERB SPANISH MANUSCRIPT DOCUMENT ON VELLUM, entirely ruled, decorated with figures and illuminations and initials painted in gouache with gold and silver highlights. This book bears witness to the recognition by the King's Council meeting in Granada on November 18, 1540 of the titles of nobility of Gonzalo de TOZO, inhabitant of the town of Zafra, in the province of Badajoz, in Extremadura. DESCRIPTION OF THE MANUSCRIT : 28 leaves containing 48 pages of text. The first page has a few handwritten words and signatures, the last page has six lines and signatures. The handwriting on two pages of the manuscript differs from that of the entire document. In fine four pages ruled without inscriptions and four blank pages. Pages 2 and 3 are set in a three-sided frame of bands entirely decorated with illuminations of foliage scrolls, trophies of arms, masks and chimeras. The second page: at the left corner of the upper band, a square vignette representing Queen Jeanne known as "the Madwoman". At the right corner, square vignette containing the portrait of a young man wearing the golden fleece, certainly Philip of Austria called "the Beautiful", husband of Queen Jeanne and father of Charles QUINT. In the center round vignette representing Charles QUINT as a warrior monarch (imperial crown and sword). In the lateral bands two other square vignettes with male characters. In the upper left corner, a large initial "D" is set in a mandorla containing a virgin and child. Mary, standing on a blue crescent moon, carries Jesus in her arms, the latter holding an apple in her left hand. The text that follows the initial begins: "Don Carlos por la divina Clemencia emperador semper Augusto Rey de Alemania, dona Juana su madre y el mismo don Carlos [etc.]". Follows all the title of King Charles QUINT. At the bottom and in the center IMPORTANT BLASON, probably the arms of the family of TOZO. The third page : at the left corner of the upper band, square vignette representing a saint holding in his hands a sword and a book. He is wearing a cap topped by a scallop shell. It is probably Saint Jacques le Majeur. At the right corner, a square vignette representing a saint, probably Saint Catherine of Alexandria. She holds a sword in one hand and a cogwheel in the other. Instead of the square vignettes on the sides, there are simply two iron circles. In the lower part of the page, a large vignette representing Saint Jerome mortifying himself in the desert. He holds the lamb in his left arm and with his right hand lifts a stone which he strikes on his chest. His cardinal's hat and cloak are resting on a tree branch in the background. At his feet is a lion, one of his emblems. To his right is Christ on the cross atop a rocky mountain. The scene takes place in a landscape of rocks and distant mountains, suggesting the desert. This vignette is bordered by a large blue circle set with golden nets and inscribed in a large rectangle with a red background decorated with chimeras and plants. Following, randomly distributed throughout the leaves, there are nine painted initials, including an initial "D" in which is represented a beautiful portrait of CHARLES QUINT, the head crowned and holding the scepter in his right hand. This document is in a beautiful state of preservation: only a few losses of colors in the margin of the second page are to be deplored as well as some wear and tear to the blue satin cover. EXCEPTIONAL MANUSCRIT containing a spectacular double page entirely decorated with painted figures and scenes, and two portraits of Charles QUINT. The vivid, varied, shimmering colors, assembled with refinement, the sure taste of the composition designate an artist of very first order. We are in possession of the EXPORT CERTIFICATE and the EXPORT LICENSE OUT OF THE EUROPEAN ECONOMIC COMMUNITY FOR THIS DOCUMENT. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
L'OPERE DI VIRGILIO MANTOANO. Cioe la Bucolica, la Georgica, e l'Eneide. Commentate in Lingua Volgare Toscana, da Giovanni Fabrini da Fighine, da Carlo Malatesta da Rimene, & da Filippo Venuti da Cortona. [...] Nuovamente ornate di vaghe & bellissime Figure.
1588 In Venetia [Venise], Appresso gli Heredi di Marchiò Sessa, 1588. Petit in-folio (212 X 304 mm) vélin rigide ivoire à coutures apparentes, lettre «V » peinte et dorée, dans un cadre peint et doré, en tête du dos (reliure de l'époque) ; (1) f. blanc, (100) ff. dont titre. Pointes de taches noires au dos, quelques petits trous de vers sur les mors de la reliure, infime travail de ver dans la marge latérale gauche et petit manque en lisière de la marge de tête du feuillet de titre, petit travail de ver aux trois derniers feuillets avec perte de quelques lettres, tampon encré en grande partie illisible sur le premier feuillet blanc, petite mouillure brune en lisière de la marge latérale des feuillets 38 à 54 avec quelques petits manques de papier ; ex-libris et mention manuscrits à l'encre brune en marge du titre.
BELLE ET RARE ÉDITION ILLUSTRÉE XVIe des "Oeuvres" de Virgile en LANGUE TOSCANE, sortie des presses des SESSA à Venise, avec leur grande marque gravée sur bois à mi-page figurant un chat portant un rat dans sa gueule. Elle est composée de trois parties qui contiennent les "Bucoliques", les "Géorgiques" et l'"Énéide". Texte latin en italique encadré par le commentaire sur deux colonnes. L'ouvrage contient 15 BOIS archaïques, un bandeau répété à cinq reprises, des culs-de-lampe et lettrines. Cette édition, dont le texte a été publié une première fois par les Sessa en 1568, sera ensuite rééditée à de nombreuses reprises en 1597, 1604, 1623, 1647, 1654, 1657 et 1683. (Graesse, "Trésor de livres rares et précieux", VI, 339 - Pas dans Sander). BEL EXEMPLAIRE, conservé dans sa reliure d'époque en vélin rigide avec lettre peinte et dorée. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.